Entretien avec Sidney Lambert-Lalitte, nouveau responsable du programme
Le programme Petroleum Economics and Management (PEM) d’IFP School évolue pour devenir Energy Technology Economics and Management (ETEM). Sidney Lambert-Lalitte est désormais le responsable du programme en remplacement d’Arash Farnoosh. Il revient sur cette évolution.
1. Qu’est-ce qui a motivé ce changement de nom ?
Ce nouveau nom reflète de manière plus adéquate l’évolution du programme.
Le secteur de l’énergie connaissant de profondes mutations, nous adaptons régulièrement notre formation pour suivre au plus près l’évolution des technologies et répondre aux attentes sociétales et industrielles.
Par exemple, s’il y a quelques années le programme abordait principalement les hydrocarbures, aujourd’hui il couvre l’ensemble de la chaîne énergétique : le gaz, l’électricité ou encore les énergies renouvelables. On s’intéresse également à la décarbonation et à la numérisation du secteur de l’énergie.
2. Quelles sont les principales caractéristiques du programme ETEM ?
Ce programme délivre une formation pluridisciplinaire sur les technologies, les industries et les marchés de l’énergie. Il est organisé autour de trois grands volets : l’énergie, l’économie et le management, ainsi que les outils quantitatifs. Il met l’accent sur les enjeux économiques majeurs du secteur de l’énergie.
ETEM bénéficie en outre de nombreux partenariats académiques avec des institutions prestigieuses.
Dispensé entièrement en anglais et d’une durée de 16 mois, ce programme est ouvert aux titulaires d’un diplôme de niveau bac +5 ou bac+4 (sous convention avec l’École ou avec un diplôme de type Bachelor of Science américain). En moyenne, les effectifs oscillent entre 35 et 40 élèves par promotion qui proviennent d’environ 20 pays.
Le programme peut être suivi en double-diplôme avec Colorado School of Mines, University of Oklahoma, Texas A&M University et Gubkin University. Nos élèves ont également la possibilité d’effectuer un trimestre dans les institutions partenaires au Brésil, en Chine, en France, au Royaume-Uni ou en Russie. Dans ce cas, ils obtiennent uniquement le diplôme IFP School.
En termes d’emploi, nos diplômé(e)s évoluent dans une vaste palette de métiers : analyste du secteur de l’énergie, économiste projet, trader, consultant, etc.
3. Quelles sont vos ambitions pour le programme ?
Comme évoqué, le contenu du programme a d’ores et déjà beaucoup évolué, et le changement de nom vise avant tout à refléter ces changements. Mais cela nous donne aussi l’opportunité d’aller plus loin dans ces modifications afin d’intégrer davantage de cours liés aux plus récentes mutations du secteur de l’énergie.
Nous allons approfondir les cours technico-économiques dans le secteur de l’électricité, des énergies renouvelables, mais aussi développer les compétences de nos élèves sur de nombreux aspects aussi variés que l’hydrogène, la digitalisation ou la modélisation des systèmes énergétiques.
Ce programme conservera aussi une de ses forces : la possibilité de se construire un parcours sur mesure (à la fois chez le partenaire académique et à IFP School), en choisissant jusqu’à 80 % de cours électifs, afin de développer des compétences adaptées à son projet professionnel.
4. Que pouvez-vous nous dire sur la prochaine promotion ETEM ?
La première promotion ETEM fera sa rentrée en janvier 2023. Nous accueillerons la dernière promotion du programme PEM en janvier 2022. Elle sera composée de 41 élèves, dont 26 hommes et 15 femmes, provenant de 17 pays (Allemagne, Belgique, Brésil, Cameroun, Chine, Côte d’Ivoire, France, Malaisie, Maroc, Mauritanie, Mexique, Mozambique, Sénégal, Tanzanie, Tunisie, Venezuela, Zambie).
Entretien réalisé par : Meyling Siu